Quatrième de couverture :
Le Foyer des Galibots, une maison de retraite paisible située dans le Nord de la France, ferma ses portes en 1992 après une effroyable série de morts mystérieuses. Des suicides, selon l'enquête.
Détails troublants : certains pensionnaires avaient témoigné de présences effrayantes, et une aide-soignante avait affirmé avoir été attaquée par une force invisible.
Alan Lambin, enquêteur en paranormal, sent que cet endroit, construit sur les ruines d'un hôpital exploré quinze ans plus tôt, a besoin de lui. A-t-il oublié la menace qui y rôde ?
Chronique :
Comme à son habitude, Jean-Marc Dhainaut nous transporte dans une histoire paranormale d'une qualité extraordinaire. Ici on a un retour et beaucoup de références au roman qui a précédé Les couloirs démoniaques (Les galeries hurlantes) et qui nous donne une véritable impression de continuité dans l'histoire d'Alan Lambin.
On retourne en pleine Bretagne, non loin de l'hôpital surplombant la mine où le coup de grisou a fait beaucoup de victimes. Mais cette fois-ci, l'histoire se concentre sur d'autres victimes : les patients âgés de l'Ehpad des Galibots, "suicidés" et pourtant "poussés au suicide" par une entité maléfique qui a déjà fait fuir Alan 15 ans auparavant.
Contrairement aux autres romans de Dhainaut sur lesquels j'ai rarement de gros points négatifs à pointer du doigt, une chose m'a quelque peu dérangée ici. Alan est aigri, très aigri, et ça se ressent dans la plume de l'auteur. Là où il était bienveillant et prudent autrefois, je l'ai personnellement trouvé un peu sexiste et méchant sur certains points.
Mina est un personnage d'une force incroyable, quel que soit l'aventure dans laquelle on la suit et pourtant dans ce tome, elle est assistée sur trop de points, elle est décrite comme vieillissante alors qu'elle n'a que la soixantaine, elle est sans cesse critiquée par Alan sur ses vêtements ("tu ne devrais pas mettre ça", "Alan pensait que même sans teinture elle serait belle"), son approbation se fait au travers du regard d'Alan, ce qui m'a un peu dérangée.
De même, les personnages féminins sont à des postes bien moins élevés que ceux des hommes (hommes médecins et femmes aides-soignantes, homme professeur de physique à l'université et femme au foyer). Une petite incohérence notée vers la fin mais elle ne dérange pas du tout dans l'histoire.
Au delà de ça, le style reste fluide, léger, l'ambiance parfaitement maîtrisée : angoissante, pesante et sombre à souhait. Dhainaut sait où il veut nous emmener et nous n'avons qu'une envie, c'est de l'y suivre ! On y retrouve Paul le scientifique, Erwan et son fils les médiums charlatans et on se plonge dans l'exploration de cette ambiance médicale, hantée, possédée et terrifiante.
J'aurai personnellement aimé passer plus de temps dans ces couloirs hantés tant les descriptions vous en donnent la chair de poule ! Malheureusement il faut bien conclure tout ouvrage et la fin, bien que parfaitement maîtrisée, nous laisse sur notre faim, on en veut plus !
En bref : un ouvrage que je vous recommande fortement ! Une pépite d'horreur ! À vous de le dévorer à votre tour !
Mon verdict : 15,5/20
Le Foyer des Galibots, une maison de retraite paisible située dans le Nord de la France, ferma ses portes en 1992 après une effroyable série de morts mystérieuses. Des suicides, selon l'enquête.
Détails troublants : certains pensionnaires avaient témoigné de présences effrayantes, et une aide-soignante avait affirmé avoir été attaquée par une force invisible.
Alan Lambin, enquêteur en paranormal, sent que cet endroit, construit sur les ruines d'un hôpital exploré quinze ans plus tôt, a besoin de lui. A-t-il oublié la menace qui y rôde ?
Chronique :
Comme à son habitude, Jean-Marc Dhainaut nous transporte dans une histoire paranormale d'une qualité extraordinaire. Ici on a un retour et beaucoup de références au roman qui a précédé Les couloirs démoniaques (Les galeries hurlantes) et qui nous donne une véritable impression de continuité dans l'histoire d'Alan Lambin.
On retourne en pleine Bretagne, non loin de l'hôpital surplombant la mine où le coup de grisou a fait beaucoup de victimes. Mais cette fois-ci, l'histoire se concentre sur d'autres victimes : les patients âgés de l'Ehpad des Galibots, "suicidés" et pourtant "poussés au suicide" par une entité maléfique qui a déjà fait fuir Alan 15 ans auparavant.
Contrairement aux autres romans de Dhainaut sur lesquels j'ai rarement de gros points négatifs à pointer du doigt, une chose m'a quelque peu dérangée ici. Alan est aigri, très aigri, et ça se ressent dans la plume de l'auteur. Là où il était bienveillant et prudent autrefois, je l'ai personnellement trouvé un peu sexiste et méchant sur certains points.
Mina est un personnage d'une force incroyable, quel que soit l'aventure dans laquelle on la suit et pourtant dans ce tome, elle est assistée sur trop de points, elle est décrite comme vieillissante alors qu'elle n'a que la soixantaine, elle est sans cesse critiquée par Alan sur ses vêtements ("tu ne devrais pas mettre ça", "Alan pensait que même sans teinture elle serait belle"), son approbation se fait au travers du regard d'Alan, ce qui m'a un peu dérangée.
De même, les personnages féminins sont à des postes bien moins élevés que ceux des hommes (hommes médecins et femmes aides-soignantes, homme professeur de physique à l'université et femme au foyer). Une petite incohérence notée vers la fin mais elle ne dérange pas du tout dans l'histoire.
Au delà de ça, le style reste fluide, léger, l'ambiance parfaitement maîtrisée : angoissante, pesante et sombre à souhait. Dhainaut sait où il veut nous emmener et nous n'avons qu'une envie, c'est de l'y suivre ! On y retrouve Paul le scientifique, Erwan et son fils les médiums charlatans et on se plonge dans l'exploration de cette ambiance médicale, hantée, possédée et terrifiante.
J'aurai personnellement aimé passer plus de temps dans ces couloirs hantés tant les descriptions vous en donnent la chair de poule ! Malheureusement il faut bien conclure tout ouvrage et la fin, bien que parfaitement maîtrisée, nous laisse sur notre faim, on en veut plus !
En bref : un ouvrage que je vous recommande fortement ! Une pépite d'horreur ! À vous de le dévorer à votre tour !
Mon verdict : 15,5/20
- Scénario : 4/4
- Style de plume : 3/4
- Action/Péripéties : 3/3
- Personnages : 1/2
- Créativité/Originalité : 3/3
- Suspense : 2/2
- Humour : 0,5/2