Quatrième de couverture :
Les vieux de Mont-Éloi savent pourquoi ils s'aiment ou se détestent, même si les autres l'ignorent. La seule histoire à laquelle il faut croire est celle qu'ils ont écrite au musée de la Chênaie.
Elsa refusera cette vérité lorsque sa grand-mère lui léguera une maison perdue dans la forêt, à deux pas d'un village martyr. Guerre. Occupation. Épuration. Quarante années ne seront jamais suffisantes pour oublier et chasser les fantômes du passé !
Chronique :
Un livre compliqué. Il n'y a pas vraiment d'autre mot pour qualifier un ouvrage de ce type. Mais compliqué dans le bon sens du terme. On a une histoire, une intrigue, des personnages bien construits... Un cadre intéressant, bref, tout est assez passionnant dans ce livre.
L'histoire évolue autour du personnage d'Elsa à qui sa grand-mère Rose lègue en héritage une maison au bord d'un lac, en pleine forêt. Elsa découvre avec stupéfaction que sa grand-mère était une résistante et de mystère en mystère elle cherche à comprendre ce qu'il s'est passé dans le village de Mont-Éloi. Le problème étant que tous les habitants ne sont pas d'accord pour livrer leurs secrets, ou pour que la vérité soit dite...
Deux choses m'ont un peu gênée sans que ce soit pour autant quelque chose de totalement insurmontable. Tout d'abord, on n'a pas de contexte temporel. À aucun moment il n'est fait mention de l'année où nous nous trouvons. On peut à peu près estimer l'histoire aux alentours des années 1990 en fonction d'un personnage : Georges. Georges avait 16 ans au début de la guerre et est soixantenaire pendant le déroulement du roman. Mais rien ne nous est indiqué.
Ensuite la ponctuation. L'auteure a une fâcheuse tendance à adorer les points d'exclamation. Il y en a tout le temps ! C'est parfois un peu perturbant lors de la lecture car on a du mal à interpréter le ton du personnage. Mais au delà de ça, nous avons tout de même un livre formidable, une histoire très belle et assez réaliste.
Rose, la grand-mère d'Elsa, était amoureuse d'un Allemand. Mais ce n'était pas n'importe quel Allemand, il s'agissait d'un déserteur. Ils faisaient résistance ensemble, ils combattaient ensemble et ensemble ils ont sauvé des vies.
C'est le genre d'histoires que j'ai peu lues, souvent les romans traitant de la Seconde Guerre Mondiale traitent de la déportation, de ceux qui se cachent, du programme Lebensborn, etc. Là, on a un récit a posteriori de la résistance et c'est assez fascinant de voir comment se sont orchestrées les choses dans ce roman. J'ai aimé les personnages, j'ai aimé l'écriture, j'ai aimé l'histoire...
Le suspense est incroyablement bien tenu, le livre est de bout en bout fascinant et haletant. On ne se laisse pas ennuyer, on ne peut que difficilement cesser de tourner les pages ! L'écriture est fluide et intéressante et malgré le défaut de ponctuation soulevé plus haut, on a un talent qui ne demande qu'à être dévoilé et une auteure que je trouve très prometteuse !
En résumé, De la terre dans la bouche est vraiment un livre que je vous recommande. Je n'irai pas jusqu'au coup de coeur, mais j'ai une réelle affection pour ce livre qui m'a conté une très belle histoire !
Mon verdict : 16.5/20
Les vieux de Mont-Éloi savent pourquoi ils s'aiment ou se détestent, même si les autres l'ignorent. La seule histoire à laquelle il faut croire est celle qu'ils ont écrite au musée de la Chênaie.
Elsa refusera cette vérité lorsque sa grand-mère lui léguera une maison perdue dans la forêt, à deux pas d'un village martyr. Guerre. Occupation. Épuration. Quarante années ne seront jamais suffisantes pour oublier et chasser les fantômes du passé !
Chronique :
Un livre compliqué. Il n'y a pas vraiment d'autre mot pour qualifier un ouvrage de ce type. Mais compliqué dans le bon sens du terme. On a une histoire, une intrigue, des personnages bien construits... Un cadre intéressant, bref, tout est assez passionnant dans ce livre.
L'histoire évolue autour du personnage d'Elsa à qui sa grand-mère Rose lègue en héritage une maison au bord d'un lac, en pleine forêt. Elsa découvre avec stupéfaction que sa grand-mère était une résistante et de mystère en mystère elle cherche à comprendre ce qu'il s'est passé dans le village de Mont-Éloi. Le problème étant que tous les habitants ne sont pas d'accord pour livrer leurs secrets, ou pour que la vérité soit dite...
Deux choses m'ont un peu gênée sans que ce soit pour autant quelque chose de totalement insurmontable. Tout d'abord, on n'a pas de contexte temporel. À aucun moment il n'est fait mention de l'année où nous nous trouvons. On peut à peu près estimer l'histoire aux alentours des années 1990 en fonction d'un personnage : Georges. Georges avait 16 ans au début de la guerre et est soixantenaire pendant le déroulement du roman. Mais rien ne nous est indiqué.
Ensuite la ponctuation. L'auteure a une fâcheuse tendance à adorer les points d'exclamation. Il y en a tout le temps ! C'est parfois un peu perturbant lors de la lecture car on a du mal à interpréter le ton du personnage. Mais au delà de ça, nous avons tout de même un livre formidable, une histoire très belle et assez réaliste.
Rose, la grand-mère d'Elsa, était amoureuse d'un Allemand. Mais ce n'était pas n'importe quel Allemand, il s'agissait d'un déserteur. Ils faisaient résistance ensemble, ils combattaient ensemble et ensemble ils ont sauvé des vies.
C'est le genre d'histoires que j'ai peu lues, souvent les romans traitant de la Seconde Guerre Mondiale traitent de la déportation, de ceux qui se cachent, du programme Lebensborn, etc. Là, on a un récit a posteriori de la résistance et c'est assez fascinant de voir comment se sont orchestrées les choses dans ce roman. J'ai aimé les personnages, j'ai aimé l'écriture, j'ai aimé l'histoire...
Le suspense est incroyablement bien tenu, le livre est de bout en bout fascinant et haletant. On ne se laisse pas ennuyer, on ne peut que difficilement cesser de tourner les pages ! L'écriture est fluide et intéressante et malgré le défaut de ponctuation soulevé plus haut, on a un talent qui ne demande qu'à être dévoilé et une auteure que je trouve très prometteuse !
En résumé, De la terre dans la bouche est vraiment un livre que je vous recommande. Je n'irai pas jusqu'au coup de coeur, mais j'ai une réelle affection pour ce livre qui m'a conté une très belle histoire !
Mon verdict : 16.5/20
- Scénario : 3/4
- Style de plume : 2.5/4
- Action/Péripéties : 3/3
- Personnages : 2/2
- Créativité/Originalité : 2.5/3
- Suspense : 2/2
- Humour : 1.5/2