Quatrième de couverture :
Karine, dix ans, joue avec un ami imaginaire. Tout ce qu'elle sait, c'est son âge et qu'il n'aime pas Alan Lambin, le spécialiste en paranormal que son père, désemparé et dépassé par une succession de phénomènes étranges, a appelé à l'aide.
Et si l'origine de tout cela se trouvait dans les anciennes galeries minières existant toujours sous ce village du Nord ? Le seul moyen d'accéder à ce dédale oublié de tous serait les sous-sols d'un hôpital abandonné et hanté par le souvenir de tous ceux qui y laissèrent leur vie, un matin d'hiver, treize ans plus tôt.
Chronique :
Un livre, comme tous ceux que j'ai pu lire de Jean-Marc Dhainaut, passionnant. Criant de douleur, de deuil et de paranormal, une fois encore, nous suivons Alan Lambin, détective dans le paranormal.
Dans les tréfonds d'un village minier, on rencontre Etienne Delbique et sa famille, hantés par des esprits. La tragédie a frappé durement cette famille : le grand-père mineur mort dans une explosion dans la mine (coup de grisou) et la mère qui se suicide quelques années plus tard. Mais personne ne comprend pourquoi la maison des Delbique est hantée.
Et c'est là qu'Alan intervient. Comme à chaque fois, il est précis dans ses enquêtes et est sceptique du paranormal. Pourtant nous allons le suivre dans son cheminement. La photo (un peu clichée) où un fantôme apparaît à la fenêtre à l'étage, la machine à coudre qui se met en route seule... Tout reste dans la traditionnelle histoire de fantômes et pourtant, ça marche parfaitement.
On a le droit à une exploration d'hôpital abandonné (un gros plus pour les fans d'urbex) qui nous fait frissonner, de fantômes qui nous suivent et nous surveillent, de cauchemars, de rêves, de prémonitions, de manifestations. On en ferait presque nous-même des cauchemars.
De plus, autour de toutes ces histoires, s’orchestre une connaissance des légendes bretonnes qui nous fait frissonner ! Et l'idée de replacer ce folklore dans les histoires paranormales est véritablement un coup de maître.
Qu'est-ce qui fait de ce livre un bon livre ? Tout. La plume, comme à chaque nouveau livre de Jean-Marc Dhainaut, est vraiment bien maîtrisée. Les sentiments sont décrits avec justesse et les ambiances angoissantes sont assez réalistes. Le manque, l'angoisse, la peur primaire, tout ici est extrêmement bien décrit. Seul petit reproche sur la fin, la morale un peu trop chrétienne qui ne m'a pas paru nécessaire, mais cela n'entache pas le livre pour autant. D'autant plus lorsque l'on le resitue dans l'époque de l'histoire.
Si vous aimez les histoires de fantômes, les étranges apparitions, lancez vous ! Et n'hésitez pas à lire les autres romans de l'auteur !
Mon verdict : 18/20
Karine, dix ans, joue avec un ami imaginaire. Tout ce qu'elle sait, c'est son âge et qu'il n'aime pas Alan Lambin, le spécialiste en paranormal que son père, désemparé et dépassé par une succession de phénomènes étranges, a appelé à l'aide.
Et si l'origine de tout cela se trouvait dans les anciennes galeries minières existant toujours sous ce village du Nord ? Le seul moyen d'accéder à ce dédale oublié de tous serait les sous-sols d'un hôpital abandonné et hanté par le souvenir de tous ceux qui y laissèrent leur vie, un matin d'hiver, treize ans plus tôt.
Chronique :
Un livre, comme tous ceux que j'ai pu lire de Jean-Marc Dhainaut, passionnant. Criant de douleur, de deuil et de paranormal, une fois encore, nous suivons Alan Lambin, détective dans le paranormal.
Dans les tréfonds d'un village minier, on rencontre Etienne Delbique et sa famille, hantés par des esprits. La tragédie a frappé durement cette famille : le grand-père mineur mort dans une explosion dans la mine (coup de grisou) et la mère qui se suicide quelques années plus tard. Mais personne ne comprend pourquoi la maison des Delbique est hantée.
Et c'est là qu'Alan intervient. Comme à chaque fois, il est précis dans ses enquêtes et est sceptique du paranormal. Pourtant nous allons le suivre dans son cheminement. La photo (un peu clichée) où un fantôme apparaît à la fenêtre à l'étage, la machine à coudre qui se met en route seule... Tout reste dans la traditionnelle histoire de fantômes et pourtant, ça marche parfaitement.
On a le droit à une exploration d'hôpital abandonné (un gros plus pour les fans d'urbex) qui nous fait frissonner, de fantômes qui nous suivent et nous surveillent, de cauchemars, de rêves, de prémonitions, de manifestations. On en ferait presque nous-même des cauchemars.
De plus, autour de toutes ces histoires, s’orchestre une connaissance des légendes bretonnes qui nous fait frissonner ! Et l'idée de replacer ce folklore dans les histoires paranormales est véritablement un coup de maître.
Qu'est-ce qui fait de ce livre un bon livre ? Tout. La plume, comme à chaque nouveau livre de Jean-Marc Dhainaut, est vraiment bien maîtrisée. Les sentiments sont décrits avec justesse et les ambiances angoissantes sont assez réalistes. Le manque, l'angoisse, la peur primaire, tout ici est extrêmement bien décrit. Seul petit reproche sur la fin, la morale un peu trop chrétienne qui ne m'a pas paru nécessaire, mais cela n'entache pas le livre pour autant. D'autant plus lorsque l'on le resitue dans l'époque de l'histoire.
Si vous aimez les histoires de fantômes, les étranges apparitions, lancez vous ! Et n'hésitez pas à lire les autres romans de l'auteur !
Mon verdict : 18/20
- Scénario : 3/4
- Style de plume : 4/4
- Action/Péripéties : 3/3
- Personnages : 2/2
- Créativité/Originalité : 2/3
- Suspense : 2/2
- Humour : 2/2